Que c'est beau, la naïveté. Moi qui ais cru que j'aurais le temps de faire ce que je veux.

Lundi 16 mars, premier jour de confinement : "Cool, on n'a pas de devoirs. On peut se reposer."

Belle naïveté, n'est-ce pas ?

Mais mardi fut le début du cauchemar. 6h30 sur un seul devoir donné le lundi soir pour le mardi (17h30).

Mercredi, 6h sur un autre devoir.

Jeudi, 5h sur un autre devoir.

Vendredi, 5h30 sur un autre devoir.

Pour le reste ? Je ne vais réellement plus dormir. J'ai un énorme respect pour le personnel soignant mais là, c'est juste trop. J'allais mieux et voilà que mon pauvre cœur se remet à me réveiller parce qu'il n'en peut plus. Ce cher message du "C'est trop" mais face auquel tu ne peux que répondre "Pas le choix".

Si je pète un câble ? C'est presque pire puisque je me suis habituée à péter un câble. Résultat, c'est à peine si je sens. Mais je ne suis pas bien. Je suis dans la dépression qui ne me permet pas de récupérer de ces longues journées.

Rien que d'en  parler, je ne suis pas bien.

J'ai des choses qui me tiennent à cœur et jamais cela ne changera. Mais...

I can't.

Je ne peux pas.